Ciel bleu, soleil, température -4°C
Pourvu qu'ils viennent bien demain....
Petit descriptif de notre vitrage....
Heat Mirror, du vitrage « intelligent »
C’est un peu mon bébé, dit tout de go Albert Dero, conseiller technique pour la société Eurotherm. J’ai suivi cela de A jusqu’à Z. »
Le « bébé », c’est le vitrage Heat Mirror assemblé depuis quinze ans par Eurotherm à Beveren. « Tout a commencé aux Etats-Unis dans les années 80, précise notre homme. Quand la Nasa a demandé au MIT (NDLR : le très célèbre “Massachusetts Institute of Technology”) de lui confectionner un film d’une grande transparence lumineuse et peu sensible aux variations de température. »
Ce film, la firme américaine Southwall a l’idée de l’intégrer à un double vitrage, glissé entre les deux feuilles de verre. Le Heat Mirror est né. Depuis quinze ans, Eurotherm distribue ce produit en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas et dans le Nord de la France. « C’est le meilleur, insiste Albert Dero. Ce vitrage offre une bonne protection solaire, une bonne isolation en hiver et une bonne protection contre les UV. »
Chiffres à l’appui. Alors qu’un double vitrage classique laisse passer 76 % de la chaleur des rayons du soleil, le filtre atteint le résultat de 29 % placé verticalement et 20 % placé horizontalement. « Idéal pour éviter de cuire dans une véranda », plaisante-t-il.
De même, son coefficient d’isolation thermique peut atteindre de meilleurs résultats que celui d’un vitrage traditionnel (U pouvant atteindre 0,5 W/m2K, contre 1,1 ou 1,0 pour un double vitrage « simple »). Enfin, il ne laisse presque plus passer la partie nuisible du spectre solaire que constituent les UV (0,5 % contre 74 %). « Plus de tissus qui décolorent à cause du soleil ! » Mieux : il est possible de jouer sur les paramètres d’isolation thermique, afin d’adapter le vitrage aux bâtiments passifs ou basse énergie. « Je dis toujours que ce vitrage est intelligent, mais en fait, c’est le soleil qui l’est. »
Fierté de la société, le Heat Mirror a servi à équiper la station polaire internationale Princesse Elisabeth. « Le cahier des charges demandait de pouvoir résister à des températures allant jusque moins 80 % degrés et des vents atteignant 280 km/h. Mais surtout, il fallait être capable d’adapter la pression interne du vitrage entre ici et là-bas. Nous avons été les seuls à pouvoir fournir cela. »
dimanche 7 mars 2010
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